Nos Vergers
Un peu d’histoire…
La véritable exploitation de l’olivier débute au VIème siècle avant J.C. L’historien latin Justin témoigne que sous l’influence des Phocéens venus d’Asie Mineure, les autochtones celto ligures s’habituèrent à planter l’olivier.
Avec l’arrivée des Romains, le verger d’oliviers s’étend avec la culture du blé et de la vigne, c’est le début de la trilogie provençale des ressources alimentaires. La production d’huile d’olive est favorisée par le commerce interrégional, pourtant la culture de l’olivier n’a jamais fait de la Provence, sous l’ère romaine, une terre vouée à l’exportation d’huile.
Ce n’est qu’après les crises du XIVème et du XVème siècles (peste noire et guerre de Cent Ans) que l’oléiculture connaît une nette progression. Le XVIème siècle est marqué par une généralisation de l’olivier en Provence. Le commerce de l’huile trouve de nouveaux débouchés dans l’industrie et la savonnerie.
Malgré les gels successifs entre le XVIIème et le XXème siècles qui ont fortement ébranlé la capacité oléicole de la France (gel de 1956), l’olivier demeure une culture fondamentale.
Un verger, des vergers
Bien que la majorité des oliveraies françaises soient situées en collines ou piémonts avec des sols drainants, il n’existe pas un modèle de vergers mais une diversité de vergers d’oliviers.
Selon les régions et les exploitations, les vergers d’oliviers sont parfois dispersés en plusieurs parcelles, exigus, pentus, plantés de manière irrégulière, parfois en terrasse. Cela fait le charme du Midi de la France.
Les plantations sont aujourd’hui de plus en plus organisées de manière à faciliter la récolte. La densité moyenne d’arbres par hectare se situe en France autour de 180 à 250 arbres.